Valérie Pécresse engage notre commune dignité en Artsakh

François Rochebloine, ancien député de la Loire, est président de l’association Francophonie en Artsakh. Il salue ici le courage particulier de la visite de la candidate à l’élection présidentielle dans ce territoire disputé du Caucase.

Valérie Pécresse au cimetière militaire de Yerablour, proche d’Erevan la capitale arménienne

Le 21 décembre dernier, Valérie Pécresse s’est rendue au Haut-Karabagh. À quelques jours de Noël et des fêtes de fin d’année, l’évènement est à mon sens passé trop inaperçu au regard de son importance politique. Il s’agit donc de restituer la signification de ce déplacement en lui accordant toute la considération qui lui sied. Certes, on ne peut extraire cette louable initiative de la candidate républicaine à la présidence de la République du contexte électorale ambiant. Il faudrait être bien naïf pour affirmer le contraire.

Comment l’Azerbaïdjan a tissé sa toile au cœur de la classe politique française

ENQUÊTE. Alors que l’Arménie continue de lutter contre la coalition turco-azérie qui la prend en étau, Bakou étend son réseau d’influence… tout particulièrement en France et au sein de la classe politique française.

La dictature azérie a un bilan déplorable. Dictature autoritaire avec une corruption institutionnalisée citée dans les panamas et les pandora papers, liée à un régime turc en plein hubris expansionniste islamonationaliste, cachant mal son discours de haine assumé envers les arméniens (qualifiés par Aliev de « chiens »), elle semble avoir peu de moyens de se créer des amitiés politiques. Pourtant elle dispose du soutien politique d’élus et de sénateurs français. Enquête

Les membres politiques structurant les réseaux pro-azéris en France

Les réseaux d’influence de l’Azerbaïdjan en France se structurent en grande partie via l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan (AAA). On retrouve par exemple au sein du conseil d’administration de l’AAA l’ex-garde des sceaux Rachida Dati, la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet ; le sénateur du Haut-Rhin Jean Marie Bockel ; et Thierry Mariani, familier de l’Azerbaïdjan, pays où il développe une activité d’apporteur d’affaires et qu’il soutient toujours. Cette association inclut également Patrick Gendraud, président du Conseil Départemental de l’Yonne ou encore Michel Gourinchas ancien maire de Cognac, Alain Houpert sénateur et André Villiers député ainsi que François Grosdidier maire de Metz.

On peut noter qu’en dehors du maire de Cognac qui était au PS, l’Azerbaïdjan semble essentiellement cibler des élus de droite. Cela peut s’expliquer par le fait que le discours islamo-nationaliste turc a généralement peu d’affinités avec la gauche en Europe du fait de sa forte hostilité à la gauche turque alternative au kémalisme. En outre l’Azerbaïdjan utilise une logique top-down de ciblage des élites qui marche mieux avec des partis de notables (on peut typiquement penser à l’UDI). Enfin, il y a historiquement des liens entre la gauche et la cause arménienne en France (remontant à l’engagement de Jaurès) qui même si ils ont tendance à se distendre chez un certain nombre de mouvements à gauche (expliquant le silence d’une partie de la gauche qu’évoque cette tribune) peuvent encore empêcher des liens avec Aliev. Cependant, le régime d’Aliev garde des contacts avec le PS typiquement via Jérôme Lambert, élu de la Charente rattaché au parti socialiste et petit-neveu de François Mitterrand. Cela  a garanti la vente à l’Azerbaïdjan de satellites d’observation optique (pouvant avoir un usage militaire) sous la présidence de François Hollande d’autant que l’Azerbaïdjan sait aussi utiliser une diplomatie économique via l’accès à son marché. . On peut penser que l’Azerbaïdjan n’a donc pas essayé d’avoir des contacts plus à gauche en se disant que les partis en question n’auraient aucune chance d’accéder au pouvoir (plus à droite, le seul contact actuellement au RN de l’Azerbaïdjan, Thierry Mariani a des liens avec l’Azerbaïdjan remontant au moment où il était à l’UMP même si on peut noter qu’il a gardé un soutien indéfectible à la dictature d’Aliev dans sa trajectoire politique)

Quand l’Azerbaïdjan attaque une élue de la République, il attaque toute la France

François Pupponi
Président du Cercle

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh, par la voix de son Président François Pupponi, exprime son entière solidarité avec Valérie Pécresse, odieusement prise à parti par Ilham Aliev, dictateur d’Azerbaïdjan. Le 12 janvier, ce dernier a déclaré à propos du déplacement de madame Pécresse et de sa délégation au Haut-Karabagh : « Si nous avions su qu’ils étaient là-bas, il est évident que nous ne les aurions pas laissés revenir. Le couloir de Latchine est sous notre contrôle. Nous pouvons y arrêter n’importe quelle voiture et personne ne peut rien nous dire ».

« Ce sont clairement des menaces de mort et lorsqu’un despote étranger s’en prend comme le fait Ilham Aliev à une élue de la République, c’est toute la France qu’il attaque » a déclaré François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, ajoutant que « devant les menaces étrangères, les différences partisanes n’ont plus lieu d’être ».

Valérie Pécresse s’entretient en Artsakh avec le Président Haroutiounyan.
De dos, Bruno Retailleau et Michel Barnier
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Pécresse menacée par le président de l’Azerbaïdjan : la droite parlementaire réclame l’intervention de Macron

Par une saisissante tribune publiée ce samedi 15 janvier, Damien Abad, Président des Républicains à l’Assemblée nationale, François-Xavier Bellamy, député européen et Bruno Retailleau, Président des Républicains au Sénat, ainsi que près de 250 de leurs collègues demandent au Président de la République d’exiger, au nom de la France, des excuses solennelles de la part de l’Azerbaïdjan après les menaces formulées par le dictateur Aliev à l’encontre de Valérie Pécresse.

Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron , les chefs de fils parlementaires des Républicains (LR) – le député Damien Abad, le sénateur Bruno Retailleau et le député européen François-Xavier Bellamy – demandent au Président d’exiger, au nom de la France, des excuses du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à Valérie Pécresse après ses « propos scandaleux », le 12 janvier dernier, après la visite en Arménie de la candidate LR à l’élection présidentielle. « Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissé repartir », avait en effet déclaré le chef d’Etat. Voici leur lettre : 

« Monsieur le Président de la République,

Le 12 janvier dernier, suite au déplacement de Valérie Pécresse en Arménie, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a fait cette déclaration : ‘Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissé repartir.’ Ces propos scandaleux ne peuvent rester sans réponse de la France.

Car non seulement cette déclaration vaut appel à la haine contre une responsable publique française, Présidente de Région et candidate à l’élection présidentielle, mais elle constitue une menace à peine voilée contre notre nation, son gouvernement et ses représentants, compte tenu des liens qui unissent notre pays à l’Arménie.

Monsieur le Président de la République, pouvons-nous tolérer qu’un gouvernement étranger interdise aux élus de la nation française de se rendre sur un territoire qui, rappelons-le, n’est pas le sien, sous peine de porter atteinte à leur liberté voire leur intégrité physique?

Patrick Karam et François Pupponi exigent des excuses de l’Azerbaïdjan

Dans une interview donnée à CNEWS, Vice-Président du Conseil Régional d’Île-de-France demande au Président de la République d’exiger des excuses du dictateur Aliev après ses menaces de mort contre Valérie Pécresse. Il reçoit le plein soutien de François Pupponi en sa qualité de Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh

Le député LR Dino Cinieri quitte le groupe d’Amitié France-Azerbaïdjan

Dino CINIERI
Député de la Loire

Au moment où les Arméniens fêtent Noël et la grande espérance dont cette fête de la paix est porteuse, je constate avec horreur, que l’Azerbaïdjan martyrise et torture les militaires et les civils arméniens de la pire des manières : en brûlant dans leur chairs, les croix que ces prisonniers portent, en tatouage, en fidélité à leur foi.

Ces pratiques barbares sont insupportables et indignes d’un pays membre du Conseil de l’Europe et d’un régime qui siège au sein de l’Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe.

En envahissant l’Artsakh, le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, voulait nous faire croire qu’il s’agissait d’une simple question territoriale.

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La question politique de l’indépendance de l’Artsakh reste d’actualité

François Pupponi, Président du Cercle

Le 27 décembre, l’Assemblée nationale de la République d’Artsakh a rendu publique une « déclaration sur les dangers et défis menaçant la souveraineté de la République d’Artsakh ». Cette déclaration rappelle qu’il est inacceptable de prendre position sur le statut de la République sans prendre en compte l’opinion de la population artsakhiote exprimée souverainement par ses autorités démocratiquement élues.

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh soutient sans réserve cette position de principe de l’Assemblée nationale artsakhiote.

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Valérie Pécresse en Artsakh

Un groupe de travail pourrait être bientôt créé à l’Assemblée nationale, annonce François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh

Valérie Pécresse, candidate des Républicains à l’élection présentielle, s’est rendue hier en Artsakh, en compagnie de deux importants de ses soutiens, Michel Barnier et Bruno Retailleau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du déplacement en Arménie de la candidate républicaine.

Valérie Pécresse aux côté d’Araïk Haroutiounyan, Président de la République d’Artsakh.
De dos, Bruno Retailleau et Michel Barnier
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Le Sénat crée un groupe d’information internationale sur l’Artsakh

Le bureau du Sénat a validé la proposition de créer un groupe d’information internationale sur le Haut-Karabagh. Cette initiative vient compléter la résolution adoptée en novembre 2020 par la Chambre Haute et portant sur la nécessité de reconnaître la République du Haut-Karabagh.

« Nous félicitons chaleureusement le Sénat et son bureau, et nous nous réjouissons de cette nouvelle initiative sénatoriale qui montre encore une fois la voie à la communauté internationale. Ce groupe d’étude apporte un démenti cinglant à la politique du fait accompli et à tous ceux qui veulent voir dans l’annexion par l’Azerbaïdjan de larges pans du territoire artsakhiote un règlement de la question politique de l’Artsakh arménien » a indiqué François Pupponi, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.

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L’Arménie un an après

Ce mercredi 23 novembre, à l’invitation du Président Larcher, le Sénat a accueilli une grande conférence sur « l’Arménie un an après », organisée par le groupe de liaison, de réflexion, de vigilance et de solidarité avec les Chrétiens d’Orient, les minorités au Moyen-Orient et les Kurdes, président par M. Bruno Retailleau, et par l’Ambassade de la République d’Arménie en France

La question de l’Artsakh, dans le cadre plus générale de la menace que fait peser la dictature azerbaïdjanaise dans le Suc-Caucase, y a été largement évoquée

La conférence intégrale disponible sur le site du Sénat