Haut-Karabagh: le Bureau du Cercle d’Amitié inspecte la ligne de contact

René Rouquet et François Rochebloine sur la ligne de contact
René Rouquet et François Rochebloine sur la ligne de contact

A la suite des événements dramatiques d’avril dernier qui ont causé une centaine de victimes civiles et militaires au Haut-Karabagh, François Rochebloine et René Rouquet, respectivement Président et Vice-président du Cercle d’Amitié France-Karabagh, se sont rendus dans ce pays.

Durant ce court séjour, ils ont pu s’entretenir avec le Président de la République Bako Sahakian le Président de l’Assemblée nationale, Achot Ghoulian, plusieurs ministres, de nombreux parlementaires karabaghiotes ainsi que des responsables militaires.

« Nous avons notamment pu librement inspecter de larges pans de la ligne de contact, y compris les villages très exposés que sont Talish et Madaghis » a expliqué René Rouquet qui a fait part de son émotion et de sa préoccupation à l’issue des échanges « avec les habitants déplacés de ces deux communes » lors de l’attaque azerbaïdjanaise et « avec les militaires fermement décidés à défendre leur pays ».

René Rouquet interviewé par la presse karabaghiote
René Rouquet interviewé par la presse karabaghiote

François Rochebloine et René Rouquet ont évoqué l’action des médiateurs du groupe de Minsk de l’OSCE dont ils saluent à nouveau le travail remarquable. L’action des médiateurs devrait déboucher sur la mise en place de mécanismes de surveillance de la ligne de contact et des déclenchements de tirs si l’Azerbaïdjan tient ses engagements.

« Nous espérons que le Représentant français du groupe de Minsk et ses collègues américain et russe se rendront également du côté karabaghiote de la ligne de contact et qu’ils passeront quelques jours au Haut-Karabagh pour se faire une idée de la réalité de cette République au-delà des idées reçues colportées ici et là » a précisé François Rochebloine.

« Nous regrettons aussi que l’Azerbaïdjan n’autorise pas les membres de notre Cercle à se rendre du côté azerbaïdjanais de la ligne de contact et espérons que les autorités de Bakou reviendront sur cette interdiction » a conclu François Rochebloine en rappelant que « la guerre est un catastrophe pour toutes les nations qui la subissent ».