Le PCF appelle le Président Macron à reconnaître la République d’Artsakh

Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud

Depuis 2016, les accrochages et les violations du cessez-le-feu de la part de l’Azerbaïdjan se multiplient contre le Haut-Karabagh, territoire qu’il convoite depuis longtemps et dont la population est très majoritairement arménienne. A tout moment, un quart de siècle de négociations risque d’être réduit à néant par des combats de haute intensité pouvant déboucher sur un conflit majeur. Le président turc Recep Erdogan enchaîne les déplacements à Bakou, fait monter les tensions et a encore jeté de l’huile sur le feu en déclarant tout récemment qu’il «soutiendra l’Azerbaïdjan jusqu’au bout» contre l’Arménie.

    Compte-tenu de ses relations avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie mais aussi en raison de son implication dans la coprésidence du groupe de Minsk, la France ne peut que s’inquiéter de ces évolutions périlleuses qui tournent le dos à une résolution pacifique du conflit.

Au terme d’un long processus qui a débuté avec le délitement de l’Union soviétique, et conformément au droit en vigueur à cette époque, l’Assemblée nationale de la République du Haut-Karabagh a proclamé son indépendance le 2 septembre 1991. Deux mois plus tard, un référendum libre et démocratique entérinait à une très large majorité cette décision.

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Laurent Wauquiez et Massis Mayilian signent une déclaration commune

Par une déclaration conjointe inédite, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Artsakh et le Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’engagent ensemble pour la réadmission de la République d’Artsakh à la table des négociation en vue d’une pays juste et définitive au Caucase du Sud.

Masis Mayilian et Laurent Wauquiez main dans la main pour signer une déclaration conjointe

Déclaration commune de Monsieur Masis MAYILYAN, Ministre des Affaires étrangères de la République d’Artsakh et de Monsieur Laurent WAUQUIEZ, Président du Conseil régional Auvergne-Rhône Alpes

le mercredi 23 octobre 2019, à Erevan

Les relations entre la République d’Arménie, la République d’Artsakh et les collectivités de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont historiquement riches et profondes. Notre histoire, notre culture, les relations entre nos élus et nos habitants nous rapprochent.

Nous réaffirmons notre attachement sans faille aux principes et idéaux de liberté, de démocratie et d’égalité inscrits au sein des textes fondateurs du droit international et relatifs aux droits de l’Homme. L’exclusion et l’isolement du peuple artsakhiote nuisent à l’exercice de ses droits fondamentaux et sont contraires à cet esprit de liberté, d’égalité et de coopération indispensables à l’établissement d’une paix stable dans la région.

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L’isère et la région de Hadrout signent une charte d’amitié

Patrick Curtaud
Patrick Curtaud

Ce vendredi 20 septembre, le Département de l’Isère et la région de Hadrout (Haut-Karabagh) ont signé une charte d’amitié. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Jean-Pierre Barbier, président du Conseil départemental de l’Isère et de son homologue Kamo Pétrossian, président de la région de Hadrout. Patrick Curtaud, Vice-président du Département et adjoint au maire de Vienne a également participé à la cérémonie qu’il a grandement facilité en tant que membre du Cercle d’amitié France-Artsakh.

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Une nouvelle délégation de parlementaires français en Artsakh

En répondant à l’appel du CCAF, des élus français renouvellent leur marque de soutien à la République d’Artsakh

Une nouvelle délégation française rassemblant députés et sénateurs de toutes tendances se rendra en Artsakh du mardi 10 au vendredi 14 septembre. Répondant favorablement à l’appel lancé le 5 février dernier par MM. Franck Papazian et Ara Toranian, co-présidents de Comité de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF), la délégation sera conduite par Guy Teissier, président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. Elle comprend des parlementaires membres du Cercle tels Valérie Boyer (LR), Danièle Cazarian (LREM), Mohamed Laqhila (MoDem) et d’autres qui ne le sont pas comme Jean-Pierre Cubertafon (MoDem), Guillaume Kasbarian (LREM) ou le sénateur Pierre Ouzoulias (PC).

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Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue la République d’Artsakh à l’occasion du 28ème anniversaire de son indépendance

Le Cercle d’Amitié France –Artsakh félicite les autorités législatives et exécutives d’Artsakh à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la République, survenue voici 28 ans, le 2 septembre 1991. Le Cercle souligne combien cet évènement historique a contribué à la chute de l’URSS en participant à l’essor de la démocratie au Sud-Caucase.

Guy Teissier
Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh

« Le rattachement par l’Union soviétique de la région autonome du Haut-Karabagh à l’Azerbaïdjan était dépourvue de toute légitimité historique. Cet Azerbaïdjan soviétique avait de surcroît restreint arbitrairement et artificiellement les frontières de cette RDA du Caucase qu’était alors le Haut-Karabagh » a expliqué Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le formidable mouvement démocratique par lequel les Artsakhiotes ont voté leur indépendance et demandé leur rattachement à l’Arménie voisine est parfaitement similaire aux évènements concomitant ayant conduit à la réunification de l’Allemagne » a poursuivi Guy Teissier.

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Marlène Mourier fait appel du jugement du tribunal administratif : la charte d’amitié avec Chouchi est légale

Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence et vice-présidente du Cercle d’Amitié France-Artsakh

Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence, a annoncé ce vendredi 14 juin son intention de faire appel de l’arrêt du tribunal administratif annulant la charte d’amitié qu’elle avait signée en octobre 2014 avec Artsvik Sargsian, Maire de Chouchi en Artsakh.

« Je m’inscris en faux face à l’interprétation du tribunal administratif qui a jugé cette charte illégale. Je reste persuadée de sa conformité aux dispositions légales et j’annonce que je vais faire appel de ce jugement » a indiqué Marlène Mourier, s’appuyant sur les propos tenus par le Président de la République, Emmanuel Macron, lors du dîner du CCAF du 5 février dernier qui avait assuré que la censure de l’Etat ne toucherait pas les projets relevant des domaines éducatif et humanitaire qui représentent pourtant l’essentiel du contenu des chartes d’amitié.

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Chartes d’amitié annulées : la consternation

Communiqué de presse commun des maires de Valence et Bourg-lès-Valence

Nous prenons acte avec consternation de l’annulation simultanée par le tribunal administratif de Grenoble des Chartes d’amitié signées par Valence, Bourg-lès-Valence, Bourg-de-Péage et le département de la Drôme avec des communautés locales et territoriales de la République d’Artsakh.

Bien que la Constitution française n’interdise en rien aux collectivités territoriales de mener des actions extérieures, les Chartes signées constituent de simples déclarations d’amitié qui invitent à développer l’amitié entre nos populations dans les domaines du sport, de la culture et de l‘éducation.

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Arnouville reconnu coupable d’amitié avec l’Artsakh

Le maire Pascal Doll fera appel du jugement

Pascal Doll Maire d’Arnouville

Le tribunal administratif du Val d’Oise a annulé ce jour la Charte d’amitié signée entre Pascal Doll, maire d’Arnouville et Mkhitar Mangassarian, maire de Chekher en Artsakh. Le jugement rendu par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise donne donc satisfaction au ministère public et, en dernier ressort, au gouvernement qui avait pris l’initiative de poursuivre le maire d’Arnouville, coupable selon lui d’une infraction aux textes en vigueur régissant la coopération décentralisée.

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Caucase: Deux poids deux mesures pour les Chartes d’Amitié

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh exhorte le gouvernement à ne pas s’opposer aux maires français pour complaire à l’Azerbaïdjan

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise

Le gouvernement a récemment entrepris d’attaquer en justice spécifiquement les maires français ayant signé des chartes d’amitié avec leurs homologues des municipalités du Haut-Karabagh (ou Artsakh). Regrettant que ces actions n’entraînent l’isolement des citoyens karabaghiotes, le Cercle d’amitié France-Artsakh demande à ce que le gouvernement fasse démonstration d’impartialité et ne cède pas aux pressions de la diplomatie azerbaïdjanaise.

A la demande du ministère de l’Intérieur, les tribunaux administratifs ont été saisis par le préfet de la Drôme pour les villes de Valence, de Bourg-lès-Valence et de Bourg-de-Péage et par le préfet du Val-d’Oise pour Arnouville. L’exécutif considère que ces chartes violeraient les dispositions réglementaires en matière de coopération décentralisée, la France ne reconnaissant pas la République du Haut-Karabagh.

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Affaire Mkhitaryan : « Pourquoi l’Azerbaïdjan n’est pas exclu des compétitions internationales de football ? »

Le joueur Henrikh Mkhitaryan ostracisé par le régime de Bakou en raison de ses origines arméniennes

Dans une tribune publiée par le journal le Monde ce vendredi 24 mai, François Pupponi, Vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh est revenu avec force et conviction sur le scandale de l’éviction par l’Azerbaïdjan du joueur arménien Henrikh Mkhitaryan de la finale de la ligue Europa. Il milite pour un football inclusif à l’image de celui qui se pratiquera lors de la coupe d’Europe de la CONIFA, du 1er au 9 juin en Artsakh.

A l’instar de tous les phénomènes de masse, le football dépasse de loin le monde duquel il ressortit – en l’occurrence celui du sport – pour se révéler de conséquence sur les affaires financières et commerciales souvent ; et politique parfois. En la matière, le Caucase semble être une terre d’élection sur laquelle se produisent de bien curieuses coïncidences de calendrier.

Certains se rappellent peut-être la fameuse « diplomatie du football » qui avait un temps suscité des espoirs de rapprochement entre l’Arménie et la Turquie. En septembre 2008, Abdullah Gül alors le président de Turquie [de 2007 à 2014], avait fait le déplacement d’Erevan à l’invitation des autorités arméniennes pour assister à un match Arménie-Turquie – valant pour la qualification à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L’évènement constitua en fait un espoir sans lendemain puisque dix ans après une tentative de normalisation avortée, Ankara maintient sa frontière fermée avec l’Arménie et n’a toujours pas reconnu le génocide des Arméniens désormais vieux de plus de cent ans.

Mais c’est aujourd’hui du côté de l’Azerbaïdjan que tous les regards se tournent et en direction duquel de nombreuses critiques fusent. Bakou accueillera en effet la finale de Ligue Europa qui mettra aux prises deux clubs anglais, Chelsea et Arsenal. Certaines de ces critiques sont peu justifiées comme celles relatives à l’éloignement de la capitale azerbaïdjanaise. Certes, l’Azerbaïdjan est bien plus en Asie centrale qu’en Europe mais comment ne pas admettre ce pays dans l’Union européenne de football (UEFA) dès lors qu’on y a admis la Russie s’étendant jusqu’à Vladivostok, ou Israël au Proche-Orient ?