Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle Paris à ouvrir un dialogue direct avec la diplomatie artsakhiote

L’Artsakh – une République de fait indépendante depuis plus de 25 ans

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle la France à mettre en place un dialogue ouvert, franc et constructif avec les autorités démocratiquement élues de la République d’Artsakh. Les Amis Français de l’Artsakh sont convaincus que rien ne doit empêcher l’établissement des relations entre la France et l’Artsakh. A ce titre, le Cercle d’amitié France-Artsakh condamne fermement les tentatives d’ingérence de l’Azerbaïdjan dans les pratiques consulaires françaises, ainsi que les pressions qu’exerce ce pays pour restreindre le droit des citoyens de l’Artsakh à la libre circulation.

Le Cercle d’Amitié estime ces pratiques aussi vaines que contreproductives et affirme que les efforts constants en vue de l’approfondissement des échanges entre les peuples de France et d’Artsakh persévèreront, étant un facteur essentiel du maintien de la paix et de la stabilité dans le Caucase du Sud.

Le Cercle d’Amitié considère que l’Azerbaïdjan tente d’opposer à la paix et à la coopération une politique d’isolement et de confrontation qui n’a pour conséquence que l’aggravation des problèmes latents dans la région.

« Les tentatives de l’Azerbaïdjan visant à imposer à la France ses pratiques politiques autoritaires sont tout simplement révoltantes. De telles tentatives constituent des atteintes inadmissibles aux libertés fondamentales du peuple d’Artsakh » a précisé le Président du Cercle d’Amitié François Rochebloine.

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh rappelle que l’Artsakh est  l’une des trois parties signataires à l’accord de cessez-le-feu de mai 1994. A ce titre, il appelle la France et les autres pays du Groupe de Minsk de l’OSCE à établir des contacts directs avec les autorités de l’Artsakh et à accorder une impartialité de traitement entre diplomaties arménienne, azerbaïdjanaise et artsakhiote.

« Ignorer la diplomatie artsakhiote viole l’esprit et la lettre des accords de 1994 » a affirmé François Rochebloine. « C’est aussi irréaliste car il n’y a aucun espoir de résoudre le conflit sans prendre en compte l’avis de la population artsakhiote par le biais de ses représentants démocratiquement élus » a conclu le Président du Cercle d’Amitié.

Le Cercle souligne que l’Artsakh est devenu une démocratie mature et responsable. Il considère que cet Etat ne peut plus être ignoré et qu’il doit être reconnu par la communauté internationale.