Décines-Charpieu signe une Charte d’Amitié avec Tchartar en Artsakh

Laurence Fautra signe la Charte d’Amitié avec le Maire de Tchartar

Laurence Fautra insiste sur la nécessité d’une reconnaissance internationale de la République d’Artsakh et sur sa réadmission à la table des négociations avec l’Azerbaïdjan

Ce lundi 25 septembre, Décines-Charpieu (Rhône, France) et Tchartar (district de Martouni, Artsakh) ont signé une Charte d’Amitié. Cette Charte d’Amitié entre localités française et artsakhiote constitue la neuvième de genre après celles signées par Les Pennes-Mirabeau, Bouc-Bel-Air, Bourg-lès-Valence, Valence, le département de la Drôme, Vienne, Villeurbanne et Sarcelles.

« J’ai pris cette initiative afin de renforcer les liens déjà anciens qui lient Décines à l’Artsakh, à travers sa communauté arménienne. La Charte d’Amitié va nous permettre de formaliser et de donner une nouvelle ampleur aux collaborations que nous avons initiées avec Tchartar » a expliqué Laurence Fautra, la Maire de Décines.

Les Chartes d’Amitié constituent une modalité de collaboration informelle instituée par le Cercle d’Amitié France-Artsakh et destinée à favoriser le désenclavement matériel et moral des populations artsakhiotes par le biais de projets économiques ou culturels.

« Les initiatives municipales de notre Cercle constituent un véritable bol d’air pour les populations artsakhiotes artificiellement maintenues sous blocus par l’Azerbaïdjan. Mais elles ne peuvent se substituer à un règlement du conflit » a poursuivi Laurence Fautra en concluant que « la paix ne pourra se faire qu’en admettant les autorités artsakhiotes à la table des négociations et en reconnaissant l’indépendance du pays ».

Le Cercle d’Amitié rappelle que le processus d’indépendance de la République d’Artsakh a été conduit selon les termes de la constitution soviétique alors en vigueur et en conformité avec le Droit international. En maintenant artificiellement un état de guerre aux frontières, L’Azerbaïdjan empêche la signature d’un accord de paix définitif et viole quatre résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.