La France se prononce pour l’autodétermination du Haut-Karabagh

François Hollande au dîner du CCAF (08/03/17)
François Hollande au dîner du CCAF (08/03/17)

Mercredi 8 février, François Hollande a évoqué le Haut-Karabagh lors du dîner organisé par le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (C.C.A.F.). Le Président de la République a en effet déclaré : « Nous devons trouver les éléments du règlement du conflit. Nous les connaissons. Ils ont été fixés. Ce sont les principes de Madrid, je ne vais pas les énoncer ici, mais nous savons qu’ils déboucheront s’ils sont appliqués sur l’autodétermination du Haut-Karabagh. La France va donc organiser une rencontre pour que nous puissions avancer sur cette voie avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie ».

Le Cercle d’Amitié France-Karabagh se félicite de cette prise de position qui correspond en grande partie à la vision qu’il a toujours exprimée.

« En se constituant en République dès 1991, le peuple karabaghiote a déjà fait usage de son droit inaliénable à l’autodétermination » a précisé François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié, « mais il faut se féliciter de ce que le Président de la République reconnaisse, en l’édictant clairement, la perspective de la reconnaissance internationale de cette indépendance ». a-t-il ajouté.

Le Cercle d’Amitié rappelle que la responsabilité particulière de la France dans la région en sa fonction de co-présidente du groupe de Minsk de l’OSCE en charge d’assister les parties à trouver les conditions d’une paix définitive.

« La mission de notre Cercle est de soutenir toute démarche favorisant la paix et la sécurité dans la région. Nous ne pouvons donc que souscrire à la proposition du Président Hollande d’organiser une rencontre comme il le propose » a commenté le Président du Cercle d’Amitié « mais nous croyons qu’il serait plus efficace et plus conforme à l’esprit comme à la lettre des accords de 1994 d’y convier les trois parties prenantes au conflit, c’est-à-dire l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Haut-Karabagh. » a-t-il conclu.

Le Cercle d’Amitié apportera son soutien à toute initiative de conciliation respectant l’expression démocratique de la volonté des Etats parties au conflit.