La Communauté internationale doit mettre un terme à l’agression de l’Azerbaïdjan et reconnaître le Haut-Karabagh

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La République du Haut-Karabagh

Le Cercle d’Amitié France-Karabagh, informé par les autorités karabaghiotes de la situation sur le terrain condamne la nature criminelle de l’agression militaire azerbaïdjanaise à l’encontre de la République du Haut-Karabagh tout en confirmant son inanité. Cette action belliqueuse commandée par le régime d’Aliev s’est essentiellement concrétisée par d’importantes pertes humaines sans changement notable de la ligne de front.

« Cette agression caractérisée a aussi débouché sur l’assassinat de civils karabaghiotes par les soldats de Bakou » a indiqué François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié France-Karabagh. « On note des cas d’enfants tués par des bombardements sur le chemin de l’école et des personnes âgés mutilées puis exécutées par des commandos azerbaïdjanais s’étant infiltrés d’en l’unique objectif de faire régner la terreur et de provoquer des mouvements de panique au sein de la population» a-t’il précisé. 

Le Cercle indique que l’Azerbaïdjan a délibérément bombardé les populations civiles de Martakert en violation flagrante des Conventions de Genève. Les populations de cette zone urbaine ont heureusement été déplacées et mises en sécurité mais de nombreux civils ont été blessés et sont actuellement hospitalisés.

Le Cercle d’Amitié tient Ilham Aliev pour personnellement responsable de ce nouveau déchaînement de violence et appelle la Communauté internationale à soutenir des forces démocratiques alternatives en Azerbaïdjan afin de négocier avec elles la paix au Caucase du Sud et l’établissement de la démocratie en Azerbaïdjan.

« Nous appelons les négociateurs et le groupe de Minsk de l’OSCE réunis ce jour à Vienne à contraindre l’Azerbaïdjan à mettre immédiatement fin à ses bombardements criminels sur les populations civiles karabaghiotesNous appelons également à une reconnaissance pleine, entière et définitive de la République du Haut-Karabagh par la communauté internationale car l’expérience montre que le défaut de reconnaissance peut toujours être considéré par l’Azerbaïdjan comme une justification à la reprise des hostilités » a conclu le Président du Cercle d’Amitié.