Bakou perpétue le conflit du Haut-Karabagh pour mieux réprimer les forces vives d’Azerbaïdjan

Article_ExpressA l’occasion des commémorations des pogroms de Soumgaït, Sophie Joissains, Marlène Mourier et Michel Amiel, trois élus français – membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh – s’expriment afin de soutenir le groupe de Minsk de l’OSCE dans ses récentes prises de position tenant meilleur compte de la réalité politique de terrain, où la jeune démocratie karabaghiote reste confrontée à la menace du régime autoritaire d’Azerbaïdjan. 

Voilà bientôt 21 ans – le 12 mai 1994 très exactement – que fut signé l’armistice mettant fin aux quatre années du conflit du Haut-Karabagh. Depuis lors, aucun traité de paix n’a été conclu entre les protagonistes – Azerbaïdjan d’une part et République du Haut-Karabagh soutenue par l’Arménie d’autre part. C’est donc toujours une paix précaire qui prévaut dans cette région du Sud-Caucase. Et si un certain optimisme a pu régner dans les années qui ont suivi le cessez-le-feu, il est désormais bien éteint en dépit des efforts méritoires du Groupe de Minsk de l’OSCE en charge d’assister les parties à trouver une issue politique au conflit.

Année après année, semaine après semaine, la tension ne fait que croître le long de la ligne de contact et on ne compte plus les tentatives d’incursion ou les innombrables assassinats de civils perpétrés par les tireurs embusqués. Dernièrement encore, c’est un paysan de 60 ans qui a été froidement abattu par les soldats azerbaïdjanais dans une zone limitrophe de la région arménienne du Tavouche, c’est-à-dire en Arménie même et sur un territoire a priori non disputé. Les tireurs ont visé à l’aveugle une victime innocente.

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